Les paupières clauses, une larme perlant sur la joue, l’image de cette femme surgissant de la falaise comme
une âme prisonnière du rocher, résume toute l’histoire de sa vie.
Une femme trahie et malmenée comme le rocher
l’a été par le passé et continue de l’être
encore aujourd’hui au XXIe siècle
à chaque purge de la falaise.
À la Rome antique,
elle doit l’enfer de sa vie.
Aux historiens romains, elle doit
son histoire volée et "mensongée".
Aux fondateurs de la nouvelle
église de Rome, elle doit
l’enfouissement de la vérité
sur son prestigieux passé.
Marie n’a jamais
été son nom.
Son
véritable
nom
est gravé
dans le roc
en lettres
Sacrées.
La vérité
historique sur
ses origines, son passé et les raisons de son exil à Rocamadour
ont été intelligemment sculptées comme un récit sur le rocher.
À chaque purge « aveugle » de la falaise, Rocamadour et sa région se rendent complices et coupables
de destruction du patrimoine de l’humanité.
Leurs actes irresponsables nous enlèvent tout espoir d’apprendre et de transmettre aux générations futures une
page de notre histoire ignorée.