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Un patrimoine archéologique et historique sans équivalence
en France et en Europe
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reproduits dans le cadre de recherche historique en identifiant l’auteur. Le copyright appartenant à Charly Senet et ses ayants
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Dépôts enregistrés à l’Académie des Sciences à Paris
en février et novembre 2012, puis en juin 2014
Copie du premier dossier adressé au Ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti le 25 novembre 2012
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Le sanctuaire de Rocamadour est un lieu de mémoire encore habité par la marque du génie et le souffle de
l’esprit des premiers occupants du rocher avant sa christianisation comme en atteste la présence et la nature des sculptures
sur la falaise que j’observe et étudie depuis 2011 les sculptures sur la falaise sont la clé des origines de
Rocamadour
Étude archéologique
de la falaise de Rocamadour
Le passé a laissé des traces sur la falaise de Rocamadour dont beaucoup ont disparu tout au long du XXe siècle et
un grand nombre d’entre elles ont continué à disparaître au début du XXIe siècle avec les
purges de la falaise.
Avec la première partie de mon étude publiée en 2013 et 2014 sur mon site
http://www.charly-senet.fr, j’ai montré que la photographie permettait de mettre en évidence des
traces archéologiques qui ne sont pas forcément visibles à l’œil nu, mais que d’autres, au contraire,
le sont sans aucun moyen optique particulier et que celles-ci auraient dû être étudiées en tant que traces
archéologiques et historiques.
En 2016, j’apporte une nouvelle matière à réflexion aux chercheurs en
m’appuyant sur d’anciens documents photographiques dans la première partie de ce second volet de mon
étude.
La falaise telle que
vous ne la verrez plus jamais
Qui voudrait nous faire croire qu’Ernest Rupin n’a rien vu des sculptures sur la falaise de Rocamadour lorsqu’on examine de
près les détails de sa photographie « Fig.40 » Planche VIII insérée entre les pages 208 et
209 de son ouvrage « Rocamadour, Étude historique et archéologique » paru en 1904 ?
(1).
Alors, soit on l’en a empêché, soit tout a été fait pour l’en dissuader, ou dernière
possibilité, on l’a censuré, comme on censure ma découverte archéologique aujourd’hui ?
Fig.1 « Vue d’ensemble de la cour Saint Sauveur - Ernest Rupin Rocamadour, Et. Hit. et arch. 1904
» (Vue partielle fig.40, planche VIII).
Observez bien cette vue de la falaise (fig.1 ci-dessus) prise par Ernest Rupin telle qu’il l’a vue à la fin du XIXe
siècle et comparez-la avec la photographie (fig.2 ci-dessous), que j’ai prise au même endroit en 2012.
Fig.2 Copyright © Charly Senet 2012 - Photo 55: Rocher vu du parvis des églises
Pour plus d’informations sur les détails dans cette zone de la falaise voir
Rocher vu du parvis des églises chapitre VIII
de mon étude archéologique.
Revenons maintenant sur la vue de la falaise (fig.1) prise par Ernest Rupin avant 1904, date de parution de son « Rocamadour,
Étude historique et archéologique. » et commençons par observer en détail, cette première
représentation sculptée sur la falaise au-dessus de la Chapelle saint Michel, qui semble, malgré son gigantisme, avoir échappé
à la vue des archéologues et des historiens de la région !
Dieu Bès ou Bésou
sculpté sur la falaise de Rocamadour
L’énorme visage sculpté sur la falaise qu’on voit surgir au sommet de la tour de la Chapelle St Michel est une
représentation du Dieu égyptien Bès coiffé de sa traditionnelle couronne.
Fig.3 Dieu Bès au-dessus de la Chapelle St Michel
Étude détail 1 Fig.1 © Charly Senet 2016
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La fonction première de ce Dieu bienveillant est de protéger l’astre solaire et pharaon représentant Dieu sur terre.
Bès est aussi considéré comme protecteur des femmes et des nouveaux nés et également du
gynécée (appartement réservé aux femmes), dans la Grèce antique.
Au temple de Dendérah, il est le gardien du mammisi, nom donné aux maisons de naissance par Jean-François Champollion.
Fig.4 Bas-relief du Dieu Bès à Dendérah
Egypte © Charly Senet 2005
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Statue du Dieu Bès en terre cuite
Musée d’Alexandrie en Égypte
Fig.5 Terracotta statue of the God Bes
Greco-Roman Museum Alexandria
Egypt © Gary Cook
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Parmi les représentations du Dieu Bès, on rencontre différentes variantes, notamment dans la forme de la couronne avec les
plumes comme ici sur la falaise de Rocamadour où l’on ne voit plus que le contour, mais elle a conservé son relief.
Bès est représenté comme un nain au corps trapu, les jambes torses et tire généralement la langue.
Son aspect est assez effrayant avec sa tête massive, son visage mi-simiesque (singe) mi-léonin (lion).
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« horribles rochers » avait écrit
l’abbé Caillau en découvrant le sanctuaire en 1830,
« passage bien effrayant » avait aussi laissé échapper
l’abbé Chevalt chargé des restaurations en 1859
(Les restaurations des sanctuaires de Rocamadour. Jean Rocacher 1987. p.13 et 94)
(2).
Bès peut être représenté la tête nue ou coiffé d’une haute couronne en plumes
d’autruche dressées.
Cette apparence repoussante est en rapport avec ses fonctions de protecteur. Il protège contre le mal occulte, les animaux dangereux et
venimeux. On lui prête également des dons de guérisseur et de magicien.
Si la popularité de la déesse Isis, une des plus anciennes divinités égyptiennes, ne s’est jamais
démentie à travers les siècles et dans le monde entier jusqu’à nos jours.
Le dieu Bès a aussi été « exporté » avec d’autres divinités égyptiennes
dans toute la Méditerranée. On trouve également des représentations du dieu Bès sur des monnaies à Gaza en Palestine,
dans les Îles Baléares à Ibiza... Nous en reparlerons ultérieurement.
Quelle Femme et
Quel
EnfantEncore un peu de patience..., protégeait Dieu Bès
à Rocamadour ?
« On n’écrit point l’histoire et on ne sert pas la « Vérité » en
transformant en axiome plus ou moins dogmatique l’authenticité prétendue de certaines légendes...» écrivait
Ernest Rupin en 1904, en parlant de
saint Amadour (Ernest Rupin, Rocamadour. Etude hist. et arch. p.11-12).
Notre historien et archéologue a-t-il servi la Vérité sur l’Histoire de Rocamadour en omettant
de nous parler de cette gigantesque et remarquable tête sculptée sur la falaise de Rocamadour ?
Elle était sous ses yeux, encore intacte, et nettement soulignée par cette singulière tour flanquée au-dessus de la
Chapelle Saint Michel, alors a-t-il voulu attirer l’attention de ses confrères et successeurs en publiant sa
photographie ?
Par contre, sont inexcusables, tous les historiens et archéologues de la région qui ont laissé détruire cette
sculpture grandiose après la disparition d’Ernest Rupin en 1909.
Sont aussi inexcusables, tous les historiens et archéologues de la région qui ont, sans réagir, laissé
disparaître avec les
purges de la falaise de Rocamadour répétées régulièrement tout au long du XXe et
encore au début du XXIe siècle, tous ces témoignages du passé historique, mémoire des hommes et patrimoine de
l’humanité.
Il y a d’autres représentations intéressantes à analyser sur cette photographie, mais nous en resterons là pour
l’instant.
Je propose de poursuivre l’étude archéologique de la falaise avec d’autres supports photographiques anciens et plus
récents révélant une certaine paralysie des sens de l’observation et de la parole des spécialistes de la
région de Rocamadour.
Les cartes postales
anciennes de Rocamadour
Avant de revenir au présent, regardons ces quelques détails que j’ai découverts sur d’anciennes cartes
postales de Rocamadour du début du XXe siècle.
Je fais donc appel à votre indulgence pour n’avoir à vous montrer que ces documents photographiques de piètre
qualité, mais devant l’importance de leurs témoignages, il m’a semblé indispensable de les porter à votre
connaissance pour la compréhension de l’Histoire du Rocher.
Une tête de femme
très dérangeante
Fig. 6 Tête d’une femme sculptée sur la falaise détruite avec les purges de la falaise (cpa début XXe siècle) © Charly Senet 2016
La tête de femme sculptée sur la falaise que nous apercevons dans le quart supérieur droit de la photographie
ci-dessus fig.6 ou ci-contre fig.7, a disparu au cours du XXe siècle avec les purges de la falaise sans avoir soulevé
d’interrogations à Rocamadour ni heurté les spécialistes de la région !
N’apporte-t-elle pas une preuve supplémentaire, s’il en
était besoin, vu ses dimensions impressionnantes par rapport au palais abbatial, que tous les érudits qui ont fait des
études historiques et dites « ARCHEOLOGIQUES » avant sa disparition ont tous préféré
se taire sur les sculptures encore bien visibles à l’œil nu sur la falaise à leur époque ?
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Fig.7 Tête de femme
© Charly Senet 2016
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Des documents photographiques laissent entrevoir la présence d’une tête d’homme, en partie détruite,
à gauche du visage de la femme, mais la perte en qualité au premier grossissement ne m’a pas permis de vous la
montrer.
En revanche, la vue suivante est intéressante à plus d’un titre. Elle nous oblige d’abord à
nous interroger sur l’absence de son signalement, puis elle nous permet, une nouvelle fois, de comprendre comment les purges de la
falaise font disparaître régulièrement des traces archéologiques et témoins du passé sans
n’émouvoir personne à Rocamadour. Mais sa particularité réside essentiellement dans la
représentation même.
Le Z géant sculpté sur la falaise,
un symbole décidément trop voyant
Vous remarquerez qu’il est beaucoup plus difficile de nier la présence de cet immense « Z »
sculpté en relief sur la falaise (fig.8). Situé au cœur du sanctuaire, il est suffisamment large et épais pour être
observé à l’œil nu et de très loin. Les dimensions impressionnantes du symbole « Z »
et la tête de femme à sa gauche s’imposent au-dessus du palais abbatial comme les légitimes propriétaires
du sanctuaire de Rocamadour.
Un nouvel exemple frappant de déni archéologique de la région.
Cette lettre « Z » gigantesque, bien en vue des habitants, des religieux et des prétendus
archéologues jusqu’au début du XXe siècle (et après) avait et a toujours, même une fois détruite avec les
purges de la falaise, une signification précise pour les premiers occupants du rocher.
Elle peut paraître insignifiante aux yeux d’un néophyte, mais en réalité c’est un symbole
déterminant de l’histoire des personnes qui l’ont sculpté sur la falaise.
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Fig.8 Symbole "Z"
© Charly Senet 2016
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Comme je l’ai déjà écrit, en introduction de mon étude, toutes les représentations
sculptées sur la falaise mettent en scène des évènements historiques tragiques vécus par des
personnes qui ont fui les rives du Nil en Égypte pour venir se réfugier en Gaule.
J’offrirai à titre gracieux, un exemplaire dédicacé de mon livre
« Angélus » à la première personne qui me donnera la bonne réponse avec un
minimum d’explication la justifiant.
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Autant vous prévenir tout de suite, il ne s’agit pas de « Zachée ».
Pourquoi ?
D’abord, si tel avait été le cas, vous pensez bien que tout aurait été entrepris à Rocamadour
pour conserver et exploiter religieusement cette symbolique au lieu de la détruire.
Inutile ensuite de préciser que la région a toujours déployé par le passé beaucoup d’efforts
pour que personne ne s’intéresse de près aux représentations sculptées sur la falaise.
Et il n’aura échappé à personne que c’est encore vrai aujourd’hui.
Mais le plus important est de reconnaître que d’un point de vue spirituel, tous les auteurs qui ont chaudement
défendu depuis le XVe siècle la légende qui faisait d’Amadour, le
Zachée de l’évangile,
se sont bien abstenus de prendre à témoin ce gigantesque « Z » sculpté sur la falaise.
Pourquoi s’être privé d’un argument aussi puissant pour donner plus d’importance à leur légende et
appuyer leur assertion ?
Encore un bel exemple de déni archéologique de la région
En voyant cette autre tête humaine sculptée sur la falaise (fig. 9) qui a aussi dramatiquement disparu avec les purges de la falaise de
Rocamadour au XXe siècle, il est difficile de ne pas s’interroger sur les réelles motivations de sa destruction.
Que cette tête qui se trouvait au-dessus de
La Grande Pyramide de Rocamadour à droite de
« l’Oryx :», puisse avoir échappé à l’attention des habitants, on peut
encore l’admettre, mais qu’elle puisse avoir aussi échappé à l’œil averti des
"archéologues" et des "spécialistes du site", cela devient plus difficile à comprendre et à
accepter.
Attirer l’attention sur une représentation n’était-il pas prendre le risque de l’attirer sur toutes les autres
qui se trouvent autour ?
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Fig.9 Tête humaine
© Charly Senet 2016
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Destruction
du Patrimoine de l’Humanité
La France s’est récemment émue d’assister impuissante face à la destruction du patrimoine de
l’humanité à l’étranger et pourtant elle reste impassible devant la destruction de son propre
patrimoine archéologique à Rocamadour dans la région Midi-Pyrénées.
En lisant mon dernier article Un manque de transparence dans les constructions et restaurations à Rocamadour,
vous comprendrez peut-être, un peu mieux, mes réticences à montrer toutes les sculptures que j’ai
étudiées ces dernières années.
Toutefois l’engouement qu’ont connu mes découvertes archéologiques en France et plus
particulièrement à l’étranger, m’encourage à poursuivre mes recherches et, toujours avec la
même prudence, je vais continuer à vous informer. Lire
Mon engagement continue en 2016
La Déesse Bastet
ou la Déesse Sekhmet
À la différence de la représentation d’une tête de chat
Sous le temple funéraire égyptien, nous voyons ici en relief, sur
la falaise, les vestiges d’une sculpture sur pied clairement identifiable à la déesse Bastet ou à la
déesse Sekhmet.
Fig.10 Déesse Bastet
© Charly Senet 2015
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Bien souvent Sekhmet se confond avec Bastet. Comme tous les félins, Bastet peut tantôt être câline comme une
chatte et tantôt être féroce comme une lionne.
Il est fort probable sur la représentation que nous voyons ci-contre sur la falaise (Fig.10), qu’elle tenait dans sa main droite
l’Ankh ou la croix de vie.
Fig.11 Déesse Sekhmet
© Museum of Fine Arts Boston
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Une fois encore, nous sommes en présence d’une symbolique d’origine égyptienne.
Notons qu’elle ne signifie pas nécessairement qu’il y avait à cet emplacement un temple qui lui était
dédié. Sa présence pouvait simplement avoir un rôle protecteur des personnes qui vivaient en ce lieu.
Malheureusement, nous constatons que c’est elle aujourd’hui qui aurait besoin d’être protégée.
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Sobek, le Dieu crocodile
en mauvaise posture sur la falaise
Nous pouvons ajouter à l’immense crocodile sculpté en relief
au-dessus de la Maison à Marie, cette remarquable tête de crocodile
sculptée en relief sur la falaise située sous les remparts du château à Rocamadour.
Une nouvelle symbolique d’origine égyptienne qui ne fait aucun doute. Encore un témoin archéologique sur la
falaise qui n’a jamais suscité le moindre intérêt des "Archéologues" de la région.
Fig. 12 Tête de crocodile sculptée sur la falaise de Rocamadour © Charly Senet 2012
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Ces nombreuses blessures profondes visibles à la surface de la falaise sont ce genre de plaies ouvertes laissées par
les purges de la falaise.
Non seulement celles-ci ne cicatriseront jamais, mais plus grave encore, elles ont fini par mettre en péril cette
superbe tête de crocodile maintenue aujourd’hui en sursis par de vulgaires câbles en acier.
Fig. 13 Tête de la statue du dieu Sobek © Ashmolean Museum, Oxford
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Ne vous méprenez pas sur les intentions de la Mairie et du Syndicat Mixte du Grand Site de Rocamadour. Ces câbles
n’ont pas pour vocation la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine archéologique de la région.
Vous voulez des preuves ? Les voici :
Sans parler de toutes les sculptures sur la falaise de Rocamadour que j’ai, à partir de mars 2012, signalées à la
région « Mairie, Préfecture, Syndicat Mixte du Grand Site de Rocamadour,
le Président du Conseil Général du Lot, Le portail patrimoine du Lot, Les amis de Rocamadour, SRACP du Lot et tous ses
services annexes (ACMH, STAP, CRMHA) chargés de notre patrimoine historique et archéologique !, puis DRAC Toulouse, DRAC Bordeaux,
La Dépêche du Midi... ».
J’ai également informé le Tribunal administratif de Toulouse par le biais d’une enquête publique
relative à l’élaboration du PPR (Plan de Prévention des Risques naturels) réalisée en avril 2013 sur la
commune de Rocamadour, ainsi que l’Unesco Paris en 2014 (3).
J’ai aussi publié sur mon site http://www.charly-senet.fr le premier résultat de mon
étude archéologique en 2013 que j’ai ensuite complété et enrichi en 2014
(4).
Après tous ces efforts de sensibilisation pour préserver ce haut lieu de mémoire :
Avez-vous déjà lu un seul article dans la presse locale qui en fasse mention ?
Connaissez-vous un seul ouvrage, une seule revue (spécialisés ou de vulgarisation) ou un simple magazine de la région qui
en ait déjà signalé, n’en serait-ce qu’une seule depuis ?
En restant emmurée dans son silence depuis 2012, la Mairie de Rocamadour ne fait qu’avouer qu’elle n’a jamais
eu l’intention de faire intervenir un(e) spécialiste indépendant(e) du site pour faire un premier constat et encore moins
de porter à la connaissance du public, la présence de ces vestiges archéologiques qui apportent une version de l’Histoire
du site entièrement différente de celle qui nous a été servie depuis plusieurs siècles.
Nous en arrivons donc malheureusement à la conclusion suivante :
Conclusion
Avec cette seconde partie de mon étude, non seulement j’apporte de nouvelles preuves de l’existence de ces
traces du passé sur la falaise de Rocamadour, mais je mets en évidence plusieurs manquements aux règles sur la
protection du patrimoine de l’humanité :
Si la région reste « Aveugle, Sourde et Muette » sur leurs présences, ce
n’est pas seulement une question d’indifférence pour son patrimoine archéologique et pour son passé
historique, ni même un problème d’incompétence des "spécialistes du site", c’est encore
beaucoup plus grave que cela.
Il y a manifestement une volonté délibérée de faire disparaître ces traces du passé
qui semblent déranger des personnes trop influentes dans la région.
Alors, vu l’emplacement géographique de ces traces du passé historique de Rocamadour qui disparaissent depuis
plusieurs décennies en toute impunité, on en arrive à se demander si dans cette attitude irrationnelle à vouloir
les effacer jusqu’à les faire entièrement disparaître, il ne faut pas y voir une sainte soumission ?
Charly SENET
Le 26 février 2016 (mis à jour le 17/03/16)
Bibliographie et notes
( 1)
Ernest Rupin ROC-AMADOUR. Étude historique et archéologique. Préface de M. le Cte Robert de
LASTERYRIE, Membre de l’Institut. PARIS, Librairie G. BARANGER Fils, 5, Rue des Saints-Pères, 5. 1904. Édition
originale 416 p.
Rocamadour, Étude historique et archéologique Ernest Rupin. Le Livre d’histoire. Monographie
des villes et villages de France. Préface de M. le comte Robert de Lasteyrie, Membre de l’Institut, (2001) Fac-similé
de l’édition originale 1904, 416 p. 1ère réédition.
Ernest Rupin (1845-1909). Né à Brive le 6 mai 1845. Archéologue, historien de l’art et historien
local.
( 2)
Jean Rocacher. Les restaurations des sanctuaires de Rocamadour.
Supplément au Bulletin de Littérature Ecclésiastique. Institut Catholique de Toulouse. Chronique n°3-1987.
« caché dans une profonde solitude, au milieu d’horribles rochers... » écrivait l’abbé Caillau dans une lettre adressée à M. le Ministre de l’intérieur par
M. Baumes, préfet du Lot, le 13 avril 1830.... »
(Les restaurations des sanctuaires de Rocamadour. Jean Rocacher 1987, p.13)
« passage bien pittoresque mais bien effrayant », faisait remarquer à son tour l’abbé
Chevalt dans une correspondance avec l’évêque de Cahors le 7 avril 1859, alors qu’il était
chargé des restaurations des sanctuaires de Rocamadour au XIXe siècle
, (Les restaurations des sanctuaires de Rocamadour. Jean Rocacher 1987, p.94).
Jean Rocacher (1928-2008). Né en 1928 à Tulle, diplômé de théologie.
Membre titulaire en 1983 à la Société Archéologique du Midi de la France (S.A.M.F), il était aussi
membre de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles Lettres. »
( 4)
Charly SENET. Étude archéologique de la falaise de
Rocamadour.
Dossier adressé le 25 novembre 2012 à Madame Aurélie FILIPPETTI, Ministre de la Culture et de la Communication.
Mise en ligne d’une partie de mon étude sur mon site http://www.charly-senet.fr en 2013 et 2014.
Étude archéologique et dossiers complémentaires déposés à l’Académie des Sciences
à Paris entre 2012 et 2014.
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